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La main…le bras…et puis quoi encore !

Par André Perez (PCF/Front de gauche)

« Vous leur tendez la main, ils vous bouffent le bras…le reste très vite, si personne ne les arrête ! » Je ne parle pas des crocodiles mais d’autres prédateurs que sont les 98 grands patrons qui assoiffés par le manque de courage de F.Hollande, entendent dicter leur programme politique au gouvernement.

Dans leur manifeste, promotionné par tous les grands médias, que par ailleurs ils possèdent, ils osent réclamer une réduction de la dépense publique de 60 milliards d’euros –autrement dit une économie drastique sur l’école, la poste, l’hopital, la sécu…et un transfert de 30 milliards d’euros de leurs cotisations sociales, dont une part n’est autre que du salaire, vers nos impôts.

Un double hold up dans nos poches ! cela au nom d’une compétitivité que tous les pseudos experts qui innondent les médias appellent de leur vœu.

Les mêmes sont bien sûr muets sur certains chiffres démontrant que ce manifeste n’émane pas de pigeons, mais bien de rapaces nuisibles.

Sachez en effet, que ces 98 patrons « pèsent » 128 milliards d’euros en bourse. En 2011, ils ont réalisé 74 milliards de profits. Vive la crise, mais pas pour tout le monde ! En plus, ils ont bénéficié de cadeaux fiscaux d’un montant de 172 milliards. Cela ne les empêche pas de s’octroyer des rémunérations, pour leur petit faux frais compris selon les cas entre 1 et 3 milliard d’euros par an !

Cela a-t-il servi l’emploi, la formation, la recherche ?

Non, cet argent est allé pour moitié dans le portefeuille des actionnaires. Un bon quart sur la spéculation, le quart restant, par le biais des frais financiers, a fait le bonheur des banques privées.

Un gouvernement de gauche a le devoir de combattre cette arrogance, d’affirmer et de démontrer que le travail, s’il a un prix, n’est pas un coût, puisqu’il permet la création de richesses supérieures aux salaires.

Ce qui a un coût, ce sont les dividendes versés aux actionnaires, la spéculation, les frais financiers, et c’est à cela que le gouvernement de gauche doit s’attaquer.

Ce n’est hélas pas le cas et chaque « gros yeux » de Madame Parisot, fige les ministres dans une peur panique et dans des reculades grottesques comme la pantalonade face aux soit disant pigeons.

Le pauvre Montebourg a troqué bien vite son habit de résistant, pour une marinière qui laisse toujours en suspend, l’interdiction des licenciements boursiers, autrement plus efficace !

Dans un tel contexte, toute la gauche doit se lever, s’unir, octroyer des droits nouveaux aux salariés, créer un pôle public bancaire pour des crédits favorables au travail, à la recherche.

Quand on est de gauche, on choisit son camp et on ne laisse pas les travailleurs écrasés sous la broyeuse de l’ultimatum patronal.

Messieurs Hollande et Ayrault, le peuple n’attend de vous qu’une chose : soyez, enfin, de gauche.

 

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La main…le bras…et puis quoi encore !

le 12 décembre 2012

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